Lors du point de presse de clôture du Festival Nuits d'Afrique, une question plûtot chaude a été soulevée par le Dr. Aoua Bocar Ly-Tall, Ph.D. en sociologie qui a questionné l'organisation sur la très faible présence d'africains au sein de l'organisation du Festival.Nous avons discuté avec la Dre. Ly-Tall suite au point de presse afin d'en apprendre plus sur la nature de son questionnement.

Elle nous a mentionné que cette question lui était venue simplement en observant la table des représentants présents qui étaient tous blancs. Malgré que le président du festival, M. Touré, soit africain (guinéen) et que d'autres membres du conseil d'administration ainsi que des présentateurs soient noirs, la Dre. Ly-Tall a mentionné qu'il serait intéressant que le principal festival Montréalais dédié au arts et à la culture africaine
emploi un plus grand nombre d'Africains au sein de l'organisation et pas uniquement à des postes bénévoles.La Dre. Ly-Tall nous a avoué qu'il n'était pas nécessairement facile de poser ce genre de question vu le malaise évident que ceci peut créer, mais qu'il était tout de même important que quelqu'un soulève ce genre de questionnement en de telles circonstances. Du côté de l'organisation, on a souligné que seules quelques personnes sont présentes à la table des représentants ce matin et non l'ensemble de l'organisation
, et que de nombreux africains en font partie même si leur présence n'est pas nécessairement très visible. On parle entre autre d'un réunionais (blanc) assis à la table des représentant qui a lui aussi mentionné que l'appartenance à la communauté africaine ne se résume évidemment pas à la couleur de la peauEn entrevue suite au point de presse, Mme.
Charlotte Arlen, représentante des communications et relations de presse nous a mentionné que les membres de l'organisation sont bien souvent desanciens stagiaires qui ont démontré un intérêt marqué pour le Festival et qui y ont été engagés suite à leur stage. Elle mentionne également qu'il n'y a que très peu de recrutement ou de postes libres au sein de l'organisation qui compte seulement 5 à 6 employés à l'année.
La majorité des employés du Festival travaillent plutôt au niveau de l'organisation et ne sont pas très visibles ce qui explique en partie pourquoi l'organisation peut donner l'impression que les africains y sont plutôt minoritaires. Elle nous mentionne que sur les 120 à 150 bénévoles présents lors du festival, la moitié sont des africains ou des haïtiens et que ceci représente bien souvent la partie la plus visible de l'organisation lors du festivalArticle: Anne Marie 05/24/2016 12:48